Textes de Marion Muller-Colard. Mis en scène par Sandrine Pirès. Dramaturgie sur Hannah par Carole Widmaier

Hannah
Dans le texte et à la fin de sa vie, Hannah Arendt a 69 ans. Pourtant jusqu’au bout, il y a en elle une flamme juvénile qui la relie au monde de demain : celui de nos enfants. C’est pourquoi l’auteure, Marion Muller-Colard, donne vie à l’enfant qu’il y a en Hannah Arendt. C’est l’enfant qui trépigne d’impatience et qui pousse la grande Hannah à lui raconter ce qui l’anime. La grande Hannah excédée, cède à la petite Hannah. Elle la conduit au théâtre pour assister et prendre part à l’(H)istoire qui l’incitera à devenir une penseuse de terrain et non de terrier !

Bouche cousue
Dans la famille d’Amandana, la propreté irréprochable n’est pas qu’un métier. C’est un mode de vie. Rien ne dépasse. Dans le lavomatique tenu par ses parents, le bruit des machines couvre celui des élans du cœur et du corps. Mais comment faire taire son attirance pour une de ses camarades de lycée ? Un texte intimiste d’une grande finesse psychologique, magnifiquement écrit, plein de pudeur et d’émotion.

La Vierge et moi
C’est une création à la croisée de deux regards : auteure et metteure en scène. Elles veulent y raconter des parcours de femmes ; cet aller-retour épuisant entre la sensualité et le sens ; cette responsabilité encombrante du corps sous le regard fixe d’une statue de la Vierge.
Des femmes-enfants jouent à cache-cache et dévoilent leur enfance : ce qui fait ce qu’elles sont aujourd’hui.

#connaissance de soi #regard sur l’autre #identité #amour #différence #transgenre

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